Le Maire de la ville de Bafoussam remercie le Président de la République pour la nomination de Pr. Brusil Miranda Martine Metou au poste de secrétaire générale du ministère du commerce.

Le récent décret du président de la République du Cameroun, Paul Biya, portant nomination des secrétaires généraux dans certains ministères, aura fait des heureux à Bafoussam et partant, dans tout le département de la Mifi. Pr. Metou Miranda Martine, native de ce département siège des institutions de la région de l’ouest, jusque-là vice recteur à l’Université de Dschang, s’est comptée parmi les privilégiés dudit décret. Elle devra désormais assurer le secrétariat général du ministère du commerce.

Cette consécration, fruit d’un travail de longue alène, constitue un motif de réelle satisfaction pour l’élite Bafoussam dont elle est originaire, et par extension celle de toute la Mifi qui s’identifie à travers celle-ci. La preuve, depuis cette nomination, les réactions fusent de partout, exprimant joie et allégresse d’un peuple qui se sent considéré par la plus haute autorité de l’État.

La sortie du Maire de la ville de Bafoussam sur la question en dit long. Dans une correspondance adressée à Paul Biya sous couvert le gouverneur de la région de l’ouest, Roger Tafam a tenu à remercier sincèrement le Président de la République pour cette nomination. “Excellence Monsieur le Président de la République. En date du 30 juin 2020, vous avez bien voulu nommer(…)une digne fille du département de la Mifi, en l’occurrence Madame Brusil Miranda Martine Metou, à la prestigieuse fonction de secrétaire générale de l’important ministère du commerce. C’est le lieu pour moi de vous transmettre les sincères remerciements de l’ensemble des populations et des forces vives de la ville de Bafoussam, déterminées à accompagner la vision que vous impulsez pour un Cameroun émergent à l’horizon 2035” , peut-on lire dans cette correspondance.

Reste à l’intéressée d’assurer dignement cette fonction afin de mériter la confiance du chef de l’État. Signalons dans ce sillage qu’il s’agit là d’une prouesse non négligeable, pour une communauté longtemps marginalisée. Le département de la Mifi n’ayant jamais connu un ministre depuis les indépendances. Et si les hirondelles annonçaient le printemps ?

Ludivine TSEKENG