Journée de l’enfant Africain : L’UDC plaide pour la protection de la famille
C’est l’essentiel du message adressé ce 16 juin par la Présidence du parti, à la faveur de la 30e édition de la journée de l’enfant Africain
La trentième édition de la journée de l’enfant Africain a été commémorée ce mardi 16 juin 2020 sur l’ensemble du continent Africain. Une édition assez particulière à cause de la pandémie du Corona virus qui sévit depuis dans le monde. Si l’événement s’est passé sans grands bruits et peut-être même inaperçu au Cameroun, à l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), il a été question d’une communication importante et particulière sur la question.
Dans un message entièrement consacré à cet événement, l’Hon TOMAINO Hermine Patricia NDAM Njoya, présidente par intérim de l’Union Démocratique du Cameroun, a tenu à repréciser la position de son parti en ce qui concerne les enfants et la famille en général. Lequel parti a toujours, indique-t-elle, œuvré pour l’épanouissement, le bien-être et l’avenir des enfants. “De tout temps, l’UDC, a prôné la protection de la famille, cellule de base de la société par l’État, en vue du respect des droits du couple, chacun en ce qui le concerne, et, par conséquent, l’encadrement et la responsabilité parentale. Par l’Amour et Pour l’Amour des Enfants, est, la devise de la Fondation VIVI, crée depuis l’an 2000 par le Dr Adamou NDAM NJOYA : une petite bibliothèque avec des livres pour enfants ou des documents qui sont à consulter sur place ; Un espace pour le goûter ; Une chambre pour le repos des plus petits ; Une aire extérieure de jeux avec des équipements de sport divers. Le Centre accueille les enfants et organise pour eux, différents types de programmes : L’initiation à l’hygiène corporelle, environnementale, la morale, l’éducation civique ; L’enseignement des valeurs culturelles et traditionnelles à travers la lecture, les contes, les jeux, lors des séances animées par des conteurs, des assistants sociaux ou des enseignants ; L’initiation au ménage, à la cuisine et à la broderie ; Les sorties ou excursions éducatives ; Suivi parental : il s’agira pour les parents de bénéficier d’une assistance qui aidera aux déblocages souvent observés chez les enfants devant (et ceci pour plusieurs raisons) leurs incapacités à dialoguer avec les parents”, relève Hon TOMAINO dans son message, qui précise d’ailleurs cette culture devenue tradition, la célébration des journées de l’enfant Africain tous les 16 Juin, dans le cadre de la Fondation VIVI, en partenariat avec d’autres Institutions de promotion et de valorisation d’une jeunesse éthique responsable, formée, avec la pleine adhésion des parents conscients du fait que l’éducation est le meilleur des investissements.
De l’amour pour les enfants
La 30e édition de la journée de l’enfant Africain cette année se célèbre dans un contexte sanitaire assez trouble, marqué par la propagation du COVID-19 qui préoccupe l’humanité toute entière. D’où, la nécessité pour le Maire de Foumban de questionner l’impact et ce qui peut s’apparenter à l’opportunité de cette pandémie. Une pandémie qui impose une célébration particulière. “Cette année, avec le contexte de crise sanitaire, les enfants de la Fondation VIVI ne se retrouveront pas en train de courir dans tous les sens dans la
cour ; Nous partageons ces réflexions en vue des actions à toujours mener en redoublant d’intensité pour le plein épanouissement de nos enfants”, a-t-elle ajouté.
La journée de l’enfant Africain est célébrée, rappelons-le, chaque 16 juin depuis 1999 par l’Organisation de l’Unité Africaine -OUA, à la suite du massacre des centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto en Afrique du Sud, par le pouvoir de l’Apartheid.
Sébastien ESSOMBA