Outre les infrastructures qui font la fierté de la population de l’arrondissement de Njimom dans le Noun, l’éducation aura été le cheval de bataille pour ce bâtisseur infatigable qui fait l’unanimité.

“Quand nous arrivons à la tête de la commune de Njimom, nous enregistrons des difficultés au niveau de l’éducation de base, raison pour laquelle nous avons opté pour les salles de classe. Nous nous sommes donnés cette mission d’assainir le secteur éducation en général”, dixit le maire de la Commune de Njimom. Njifen Adamou s’exprimait en marge de la cérémonie de rétrocession le 17 janvier dernier, d’un bâtiment de deux salles de classe modernes à l’école publique de Makwetka et la visite de bien d’autres réalisations dans cette unité administrative, la plus jeune du département du Noun. “Nous avons également ce pont que nous avons pris deux ans pour réaliser avec le fond propre de la Commune. Nous avons réalisé d’importants projets de développement dans les 14 villages de l’arrondissement”, a-t-il ajouté.

Des difficultés dans la réalisation des projets

Malgré la ferme volonté pour l’exécutif municipal de tordre le cou au sous développement et garantir aux citoyens de la localité des meilleures conditions de vie, tout semble ne pas se passer comme sur du papier à musique. Il se trouve en effet qu’il existe des blocus qui proviennent de l’administration centrale. “Vous savez, avec la tension de trésorerie que nous vivons au Cameroun, présentement nous attendons encore le quatrième trimestre que nous n’avons pas encore perçu. Imaginez avec le fonctionnement et l’investissement, il y aurait toujours blocus. Cette année nous avons eu les problèmes avec les prestataires parce qu’ils font le travail, ils ne sont pas satisfaits à temps. Raison pour laquelle il y a souvent ce retard dans les chantiers. Ils ont déposé leurs décomptes qui n’ont jamais été réglés. Voilà l’objet de retard dans la plupart de nos chantiers comme vous pouvez constater”, renchérit le maire qui souhaite que les choses se passent autrement afin de leur permettre d’assurer pleinement leur mission.

Sébastien ESSOMBA