De plus en plus l’usage des faux cheveux a pris de l’ampleur dans l’espace jeune. De nombreuses filles préfèrent les arborer au détriment des coiffures originales. Pourquoi ces cheveux artificiels dit perruques sont-ils aussi prisés aujourd’hui et quels en sont les atouts ?

La greffe, autrefois destinée à une cathégorie de femmes, est de nos jours accessible à tout le monde sans distinction d’âge, encore moins du statut social. En effet ce phénomène suscite une certaine concurence entre les femmes. Notamment au niveau de la qualité. On en distingue les mèches breziliennes, indiennes, naturelles, perrusiennes pour les femmes jugées capables, les semi-naturelles, sémi-indiennes et synthétiques pour les moins capables.

Le prix de ces differentes mèches varient tout d’abord en fonction de la taille, puis des produits d’entetien y associés et enfin de la nature de la mèche proprement dite. Ces femmes deboursent des sommes de 30, 40, 50 voire 200 milles pour entrer en possession de leurs greffes. Parfois, elles achetent celles qui sont déjà sous forme de perrusienne ou encore chapeau. D’après elles, la perruque revient à un prix moins couteux, apporte une certaine facilité dans la mesure où, au lieu d’aller faire une à deux heures de temps dans un salon de coiffure pour se tresser, on peut rester chez soi passer un coup de peigne sur sa greffe, un couche d’huile, un coup de séchoir et se rendre belle en quelques minutes seulement. Un autre avantage se trouve au niveau de la dureté. Ces greffes peuvent facilement faire 3 à 5 ans et même plus.

Ce phénomène de greffe sous forme de perruque a un impacte sur l’activité des coiffeuses qui desormais, sont de plus en plus dévouées au montage des perruques.

Mégane Orelle KAMGAING, (stg)