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Tabaski 2019 : Dr Adamou Ndam Njoya prône l’amour du prochain

C’est en filigrane l’essentiel du message du premier magistrat municipal dimanche, à l’occasion de la Tabaski, célébrée en grande pompe dans la citée des arts.

Les fidèles musulmans de la ville de Foumban se sont joints au reste du monde pour célébrer avec faste ce dimanche, 11 août 2019, l’Eid el Kebir ou la Tabaski, l’une des plus importantes fêtes du calendrier musulman. Parmi les sites théâtres de la grande prière, l’espace culturel Njimonkouop à Njinka où le maire de la ville, le Dr Adamou Ndam Njoya a prié Allah aux côtés des autres élus du département du Noun, notamment les maires venus des autres arrondissements et les députés de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) dont il en est le président national.

Dans sa prédication, l’Imâm Chintouo Inoussa a mis un point d’honneur sur le sens même du sacrifice qui reste avant tout un acte d’adoration, en souvenir à l’acte de soumission d’Abraham qui décida d’offrir en sacrifice son fils unique Ismaël, pour traduire sa fidélité et son dévouement à Allah. Pour cette fête de sacrifice qui intervient un peu plus de deux mois après celle de fin du mois du Ramadan, il est beaucoup plus recommandé, à en croire certains fidèles, d’effectuer un retour aux sources à l’effet de célébrer en famille. “Cela rentre dans une tradition. Vous savez que c’est l’occasion où on se retrouve en famille, que ce soit la famille nucléaire, ou la famille beaucoup plus élargie. Cela permet aussi de se ressourcer un peu. La fête en ville n’a pas le même contenu, la même valeur spirituelle, la même chaleur familiale, que la fête au village”, s’est confié Ahidjo Mongwat, fidèle musulman.

Comme le veut la tradition, l’Imâm du jour s’est attelé à immoler sa bête une fois la prière terminée, question de donner le ton aux fidèles pour ce rituel qui devrait s’effectuer dans les familles. Dans un message précis et concis, le maire de Foumban, président du syndicat des communes du Noun et président national de l’UDC, le Dr Adamou Ndam Njoya, a prôné le pardon, la tolérance et l’amour du prochain, éléments fondamentaux pour le renforcement du vivre-ensemble harmonieux, dans un contexte marqué par la propagation des messages de haine et de tribalisme sur les réseaux sociaux et dans les médias classiques.
La visite et prière dans les caveaux familiaux de l’espace culturel Njimonkouop, et le défilé de plusieurs groupes devant le maire de la ville, ont constitué d’autres moments importants de la célébration de la Tabaski à cet esplanade.

Sébastien ESSOMBA

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