POLITIQUE

Leadership politique : Le ministre Njoya zakariaou a-t-il déclaré la guerre contre l’UDC d’Adamou Ndam Njoya?

Nommé ministre délégué auprès du ministre des transports par Paul Biya dans le cadre du réaménagement du 04 janvier 2019, Njoya Zakariaou est pointé à tort ou à raison comme un chargé de mission pour faire tomber l’UDC dans le noun, le parti du maire Adamou Ndam Njoya qui règne en maître absolu dans ce département depuis plus d’une décennie. Dans une sortie fleuve au lendemain du meeting de remerciement du chef de l’état pour cette nomination par le Rdpc, la communication de l’Union démocratique du Cameroun rompt le silence et dit son indignation. Lisez plutôt !

“LES MINISTRES DÉLÉGUÉS M. LAMERE NJANKOUO ET NJOYA ZAKARIAOU MISENT DÉSORMAIS DE MANIÈRE DÉSESPÉRÉE SUR LA MORT DU DR. ADAMOU NDAM NJOYA POUR ESPÉRER RÉCUPÉRER LA MAIRIE DE FOUMBAN”

C’est dans un meeting du RDPC à Foumban qui a réuni moins de 500 personnes, que ces deux élites ont lancé donc leur campagne électorale dont l’unique ambition est de « récupérer la mairie de Foumban » à L’UDC pour la confier au roi des Bamun qui fut battu en 1996 par le leader de L’UDC. Dans une erreur de casting incroyable, M. Njankouo Lamere a qualifié Paul Biya de «koun fa ya koun » pour impressionner la majorité des musulmans dans l’audience. En exploitant cette image « Arabe » incomprise, l’ex ministre délégué passe naïvement indirectement Paul Biya pour un Dieu auprès des Musulmans Bamum. Un véritable blasphème ridicule et fortuit qui aura fort heureusement l’effet plutôt contraire sur le terrain politique. M. Njankouo a fort heureusement rappelé que durant les élections présidentielles de 2018, près de 70 000 Bamum se sont abstenus de voter. C’est dans cette lancée qu’il compte sur la « jeunesse » du ministre suppléant NJOYA ZAKARIAOU pour faire mieux la où les poids lourds du RDPC à l’instar du roi des Bamum, de Jean Fochivé, Mounchikpou Seidou, Njiemoun Isaac, entre autre jusqu’ici ont lamentablement échoué face à L’UDC à Foumban.

LES CAUSES DES ÉCHECS RÉCURANTS DU RDPC À FOUMBAN

D’abord son élite égoïste et démagogue toujours prête à instrumentaliser le palais des rois Bamum et la tradition Bamum a des fins purement politiques. Nous ne cesserons pas de le rappeler à chaque acteur politique à Foumban. Le roi des Bamum est une figure emblématique très forte, et est supposé être au dessus de toutes les querelles politiques chez les Bamum ordinaires. Malheureusement, l’élite Bamum file systématiquement au palais des rois Bamum acheter des titres de notabilité pour devenir des NJI en tenues RDPC pour ensuite déclarer la guerre au président national de l’UDC, maire de la ville de Foumban depuis 1996. C’est dans ce registre que M. Njankouo Lamere comme Théodore Nsangou s’est moqué copieusement du slogan de: « Foumban Jolie Jolie » pour qualifier le Dr. Adamou Ndam Njoya de malade, ceci pour désespérément installer le peuple Bamum dans la confusion fortuite. Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cette attitude machiavélique cyniquement déployée pour une fois de plus tromper la vigilance des électeurs sur le terrain qui font confiance au leader de l’UDC qui a toujours travaillé dans la transparence à la tête de la mairie de Foumban. Nous nous réjouissons du changement de paradigme dans le discours des militants du RDPC qui ont déplacé essentiellement les Bamum de Yaoundé et de Douala pour venir les recevoir à Foumban. Hier ils juraient tous que le Dr. Adamou Ndam Njoya était mort, aujourd’hui, ils l’ont ressuscité pour désormais le décrire comme étant malade! Ils peuvent juste continuer à rêver. Puisque leur complot pour éliminer physiquement le leader de l’UDC a lamentablement échoué, sa démonstration de force lors du Carnaval 2019 prouve à suffisance que le leader de L’UDC se porte comme un charme.

LE VAILLANT PEUPLE BAMUM NE VA POINT BRADER SA DIGNITÉ ACQUISE DE HAUTE LUTTE FACE À LA TYRANNIE DEPUIS 1991 CONTRE LES PAINS SARDINES DU RDPC DE L’ÉLITE BAMUM CORROMPUE QUI TROMPE LE PALAIS DES ROIS BAMUM

M. Njankouo Lamere doit avoir l’humilité de reconnaître qu’il a toujours perdu face au Dr. Adamou Ndam Njoya malgré les fraudes massives dans le Noun. On comprend mieux ses frustrations. Il est libre d’élever Paul Biya au rang de Dieu. C’est tout à fait normal, mais qu’il évite d’embarquer les croyants musulmans dans cette divinisation de Biya tout simplement parce qu’il a peur d’atterrir à Kondengui comme ses collègues coupables de nombreuses crimes financiers au sein du parti état RDPC. Biya est un humain et non un Dieu, voilà pourquoi le Cameroun en général et le Département du Noun en particulier s’enfoncent davantage dans les profondeurs abyssales du sous développement et de la pauvreté généralisée à cause de son inertie et de son incompétence à la tête de l’état Camerounais. Ce n’est point le Dr. Adamou Ndam Njoya qui gère tout le budget de l’état pour porter l’entière responsabilité de la déliquescence de la ville de Foumban. C’est tout simplement très absurde de célébrer en trompe une victoire du RDPC dans le Département du Noun et de tenir concomitamment le la Maire de la ville de Foumban pour « seul responsable » du délabrement généralisé de la cité des arts où le roi passe le président de république pour son ami personnel.

Que l’on cesse de se moquer du peuple Bamum à la fin. Si Biya est incapable de nommer un seul ministre d’état pour tout le Département du Noun depuis 1999, comment peut on donc nous démontrer cette amitié entre notre roi et le président de la république où la ville où vit le roi est abandonnée dans la déconfiture totale? C’est franchement curieux de constater que la ville historique de Foumban qui a servi de cadre à la réunification du Cameroun en 1961 ait put manquer des grands moments comme:

(1) Le Cinquantenaire de la Réunification célébrée plutôt à Buea au lieu de Foumban

(2) l’accueil d’un seul hôtel de prestige ou tout simplement d’un stade omnisports pour la CAN 2019 alors que notre roi a été le premier président de la FECAFOOT, et Ministre de la jeunesse et des sports.

(3) L’erection de la Région Bamum qui aurait divisé le département du Noun en au moins 5 départements pour donner la possibilité au peuple Bamum de réhabiliter au moins l’aéroport de Koutaba qui abrite le plus grand centre de formation militaire au Cameroun. Notre roi était pourtant un grand ministre de l’administration territoriale.

La politique est un jeu d’intérêts. Nous ne sommes pas du tout naïf pour comprendre le réalisme et le pragmatisme des assoiffés des postes ministériels parmi l’elite Bamum qui présentent le RDPC comme un «grand arbre fruitier » pour reprendre l’analogie du roi Bamum lors de son passage à Paris. Le seul hic dans cette perception est que les jeunes Bamum très nombreux au chômage et sans emplois n’ont jamais récolté les fruits de cet arbre malgré les plus de 50% qu’ils ont offert au RDPC dans le Noun. A l’heure qu’il est, il devient tout simplement absurde d’accuser exclusivement le Dr. Adamou Ndam Njoya qui est resté fidèle à l’opposition, pour tous les maux qui minent le Département du Noun quand tout le monde maîtrise le rôle crucial et cardinal qu’il est entrain de jouer dans la revendication publiquement assumée d’une région pour notre département. Était paradoxalement absent des discours officiels de M. Njankouo Lamere et du Ministre Délégué Njoya Zakariaou à Foumban ce jour, la revendication d’une région pour le peuple Bamum. Comment pouvons nous envisager donc faire mieux que Fochive et les aînés sur le terrain du développement qualitatif et quantitatif du Noun comme l’affirme ironiquement le nouveau ministre délégué lorsqu’on n’a même pas la vision de revendiquer une région pour ce Département?

PAUL BIYA N’EST POINT UN DIEU MÊME SI SES CRÉATURES PAR DÉCRETS PEUVENT S’AMUSER À CHANTER CES MENSONGES AUX BAMUM

Le « koun fa yakoun » employé par M. Njankouo Lamere est un véritable blasphème pour toute la communauté musulmane de Foumban. Nous exigeons qu’il présente les excuses aux croyants musulmans! Déjà ce terme ne veut pas dire ce qu’il a cru naïvement. Ce que les musulmans entendent par “koun et fayakoun” est loin de ce que pense M. Njankouo Lamere. Allons un peu plus loin et donnons-lui plus de perspicacité pour éclairer davantage l’opinion sur ce concept. Regardons d’abord ce qu’est la vie. La vie est un voyage à travers notre naissance jusqu’à ce que nous devenions sans vie, mais selon ce concept, la vie est linéaire, nous cartographions systématiquement nos événements qui se produisent dans notre vie sur cette période de temps linéaire. Certains de ces événements sont du passé et d’autres, nous les avions prévus pour l’avenir.
Selon un auteur unanime, la vie est une rivière de douleurs. Oui, c’est vrai, mais selon le concept récemment utilisé ci-dessus. De quoi ressentir la douleur, la peine de certains événements ou de perdre quelque chose, quel qu’il soit, il appartient au passé et nous nous attardons autour de lui et nous l’imposons et craignons parfois des risques incertains qui nous hantent dans l’avenir (et si cela se produisait? etc), mais la vie n’est pas la même. Mais selon Sufi et Darwaish, le concept n’est pas le même. Ils voient la vie comme un flux continu d’événements. Le «koun » c’est l’existence et et le « fayakun » c’est sa consistance. Selon ces concepts donc, tout ce qui se passe dans cet univers est en train de se produire et de le détruire en même temps – “être et ne pas être” et il se sent responsable de chaque instant de la vie. Si nous vivons selon ce concept, nous vivrons dans le présent en profitant de chaque instant de la vie et en nous concentrant sur les miracles se déroulant autour de nous plutôt que traîner dans le passé ou le futur. C’est ce que Jean Paul Sartre dans sa philosophie de l’existentialisme traduit par « être ou ne pas être ». Par contre, selon ce concept linéaire, quoi que nous fassions, nous gardons les attentes pour quelque chose en retour, le sens de la gourmandise. Et il en va de l’histoire du retour et de la punition. Cependant, selon le second concept, un “sufi” se trouve dans un état où il croit que l’univers est né et est détruit dans le même temps, il semble donc être dans un état profitant de chaque instant de la vie se déroulant au pays des merveilles. C’est une personne qui attend et planifie pour les 60 ou 70 prochaines années et de l’autre côté, il y a une personne qui est en train de détruire et de détruire en même temps. C’est trop difficile, mais chaque fois que nous restons en voyage pour “être et ne pas être” le long de sa cohérence, il est beaucoup plus facile de s’éloigner sans se soucier et de s’éloigner des rivières de douleurs. Nous devons l’explication de « koun fa yakoun » au Pr. Sahibzada Asim Maharvi. Quelle mouche à donc pu piquer M. Njankouo Lamere à assimiler un dictateur comme Paul Biya de « koun fa Yakoun »? Biya a-t-il même le temps de ses amis à Foumban? En 37 ans de pouvoir, il est donc venu voir ses amis à Foumban combien de fois?

L’UDC SE TIENT PRÈS À COMBATTRE LA FRAUDE QUE PRÉPARENT M. NJOYA ZAKARI A FOUMBAN

Njoya Zakariou a clairement décliné sa stratégie de fraude à Foumban. En tant qu’ancien Sous Préfet et Préfet, il a le profil d’un spécialiste de fraudes électorales. Son plan consiste à déporter la diaspora Bamum à Foumban pour les inscrire sur les listes électorales pour enfin espérer arracher la mairie de Foumban par force des mains de L’UDC pour remettre cela au roi des Bamum. Cette méthode très peu orthodoxe confrontera les lampes tempête de nos électeurs sur le terrain. La machine de L’UDC qui quadrille le terrain dans son système du porte à porte est mis en branle. C’est une campagne de proximité que nous avons recommandé à nos militants. Il consiste à convaincre les électeurs à faire corps avec la vision du développement de l’UDC qui passe par la matérialisation de la décentralisation telle que prévue par la constitution de 1996. C’est très drôle de voir les «éperviables » du RDPC s’agiter avec les pains sardines dans l’espoir d’acheter la conscience des électeurs. Le peuple Bamum est très avisé et continue à faire confiance au Dr. Adamou Ndam Njoya qui est un parangon d’intégrité et de probité au sein de l’état Camerounais. Dans un piètre meeting qui réunissait à peine 500 militants du RDPC venus des grandes métropoles du Cameroun, les plats apprêtés pour les convives de M. Njoya Zakariou ont manqué de preneurs même à son domicile familial. Cela devrait aider notre élite Bamum à comprendre que le décret de Paul Biya ne fait pas le leader politique dans son village natal. C’est plutôt son projet social envers les populations désabusées par ce régime cleptomane qui fait vraiment la différence. La force de L’UDC dans de Département du Noun, c’est cette symbiose naturelle avec le bas peuple. Ce ne sont pas les grosses cylindrées qui votent, et les Bamum s’apprêtent à sanctionner le RDPC calmement mais durement dans les urnes en faveur de L’UDC durant les prochaines échéances électorales! A L’UDC, nous sommes des républicains. Silence on vote, et que le meilleur gagne donc!

Laziz Nchare

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