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Jean de Dieu Momo sur l’affaire MCM : “J’apporterai tout mon soutien à la loi et à la manifestation de la vérité”

Le ministre délégué auprès du ministre de la justice, garde des sceaux, vient de faire une mise au point quant à sa position dans l’affaire des mœurs, impliquant le journaliste Martin Camus Mimb.

L’affaire de la sextape impliquant le journaliste sportif, Martin Camus Mimb et la jeune Malicka polarise les attentions. Dans les chaumières, les médias classiques et sur les réseaux sociaux, le sujet occupe une place de choix, avec des avis partagés sur la question. Cependant, la position de ministre délégué auprès du ministre de la justice, garde des sceaux, Jean de Dieu Momo, aura été l’objet de beaucoup d’interprétations. Dans une sortie récente, le Président national du Paddec a tenu à faire une mise au point important. En indiquant sa détermination à se mettre du côté de la loi pour la manifestation de la vérité dans cette affaire, il invite ses compatriotes à faire le distinguo entre le membre du gouvernement et le citoyen Momo, Président de parti politique qu’il est, et qui a tout le droit de se prononcer sur les questions de société, sans impliquer le gouvernement qui a d’ailleurs un porte-parole connu.

“Mise au point : Les leçons d’une affaire de mœurs.
Vox populi vox dei. J’ai entendu et compris le sens de la condamnation unanime qui fuse de notre peuple profond et qui m’amène à faire les précisions suivantes:
1/Des confrères avocats se sont constitués pour cette affaire de mœurs qui secoue la toile pour laquelle nous devons exiger la pleine et totale lumière. Nous ne pouvons tolérer dans notre société les déviances et les atteintes aux mœurs. À partir de ce moment et n’étant pas constitué comme avocat pour personne, je ne saurais prendre une position qui risque de compromettre la défense des parties, l’affaire pouvant avoir des conséquences judiciaires. J’apporterai tout mon soutien à la loi et à la manifestation de la vérité.
2/ Je tiens à rappeler pour le souligner que cette page Fo’o Dzakeutonpoug 1er n’est pas celle du ministre Momo Jean de Dieu mais celle d’un citoyen lambda qui prend part aux débats publics. Les idées émises sur cette page ne sauraient engager le gouvernement dont il n’est pas le porte-parole. Mais je comprends que la ligne de démarcation entre les deux personnages peut être difficile à cerner.
3/ Je souligne aussi que Me Momo est le président national d’un parti politique de l’opposition, le Paddec et à ce titre peut s’exprimer sur les affaires de la cité sans engager le gouvernement.
4/ Enfin Me Momo est un avocat des droits de l’homme soucieux de défendre et de protéger aussi bien la liberté d’expression que la présomption d’innocence qui sont des valeurs qui fondent la démocratie. Sans ces droits n’importe lequel d’entre nous peut être publiquement lynché sans qu’aucune preuve de sa culpabilité n’ait été rapportée.
5/ Ceci étant dit, je note que beaucoup de personnes indexent la qualité de membre du gouvernement pour fustiger la sortie de Fo’o Dzakeutonpoug. En conséquence et pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je retire tout ce que j’ai écrit dans cette affaire qui pourrait compromettre la moralité gouvernementale et renonce désormais à prendre position dans le genre d’affaire qui est sur la place publique et garderai désormais une parfaite neutralité axiologique à l’avenir”, a écrit Jean de Dieu Momo sur compte.

C’est donc un feuilleton à rebondissements qui est très loin de livrer son verdict final. Rappelons que la jeune fille en question par le biais de ses avocats n’entend pas lâcher du lest dans cette affaire.

Sébastien ESSOMBA

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