DOSSIER

Institut islamique siniyat : Des jeunes prédicateurs formés pour véhiculer les messages de Paix

C’est l’essentiel à retenir de la cérémonie de fin de lecture du saint Coran ce Dimanche, 23 Février 2020 à Bafoussam.

“C’est pour moi le lieu de remercier les efforts que fourni le directeur qui est en même temps l’inspecteur général des instituts islamiques siniyat, et les efforts plus près fournis par le grand imam de la mosquée centrale numéro 2 de Bafoussam, imam Djouneid. Il a pu tenir les enfants sur plusieurs formes et plusieurs domaines de la science : la lecture du saint Coran, l’apprentissage de la langue Arabe et l’exégèse même du Coran. La prestation que nous venons de vivre laisse croire que demain sera mieux qu’aujourd’hui. Je ne peux que m’en réjouir. Je lance un appel à ceux qui sont en quête de la formation islamique, de s’intéresser à ce centre afin de pouvoir s’abreuver de ce dont ils ont besoin pour leur pratique religieuse”. Ces propos sont du révérend NSANGOU MOHAMED ABOUBAKAR NOUREDDINE SINE, fondateur directeur général des instituts islamiques siniyat du Cameroun, en marge de la cérémonie ce dimanche à l’esplanade de la mosquée centrale numéro 2 de Bafoussam, de lecture de fin du Coran.

Assurer la relève !

Ils étaient 27 lauréats au total pour le compte de cette 36e promotion, soit vingt-quatre garçons et trois filles. La particularité de cette promotion aura été l’introduction de la formation des prédicateurs, qui vise à véhiculer les messages de Paix et de tolérance prônés par l’islam. “Nous avons créé le cycle de prédicateurs pour passer le message de l’islam. C’est l’occasion pour nous d’enseigner et de former ces prédicateurs pour qu’ils répendent ce message de Paix, le message de la cohabitation”, Indique Imâm Ahmad Djouneid Njoya Sine, imam principal de la mosquée centrale numéro 2 de Bafoussam et directeur de l’Institut siniyat de Bafoussam. Une initiative que salue vivement l’ensemble des encadreurs des instituts islamiques siniyat du Cameroun. “Aujourd’hui je peux m’estimer heureux parce que je peux dire que j’ai en face des prédicateurs en puissance. Il faut apprécier leur façon d’appréhender les textes coraniques et les récits prophétiques. Il faut aussi apprécier leur façon de vivre ces textes et de les restituer en y apportant leurs propres expériences, en essayant de les expliquer tout en les contestualisant. C’est ce que nous attendons de nos apprenants. Nous ne voulons pas d’eux qu’ils se cloitent et s’enferment dans les textes sans les contestualiser. Nous ne voulons pas aussi que nos apprenants se limitent à la lettre. Ils doivent pénétrer dans l’esprit. Cela permettra que les non musulmans saisissent d’autres pans de l’islam qu’ils ignorent. Mais en s’enfermant dans les textes, ceux qui voient l’islam de loin ne sauront pas saisir le bien fondé de cette religion et d’autres pans que revêt cette religion”, renchérit le révérend Moustapha Noureddine Sine, inspecteur général des instituts islamiques siniyat du Cameroun.

Sébastien ESSOMBA

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