Hélène Bissombi, une lumière éteinte trop tôt !

Son départ soudain laisse un vide immense. Femme de cœur, profondément attachée aux valeurs humaines, Hélène Bissombi avait ce don rare de réconforter et d’aimer sans compter. À peine rencontrée, elle avait déjà l’étoffe des amitiés anciennes. Aujourd’hui, elle s’en va, mais sa lumière demeure.
Il y a des départs qui sonnent comme des injustices, des absences que l’on refuse d’accepter. Le départ d’Hélène Bissombi en est une. Elle qui portait en elle le social comme une seconde nature, elle qui faisait de la bienveillance une arme douce contre les épreuves de la vie, s’est éteinte brutalement, laissant un vide impossible à combler.
Hélène n’était pas seulement une femme aimable et attachée aux valeurs humaines, elle était une présence qui réchauffait, un regard qui rassurait, une voix qui conseillait. À peine rencontrée, elle avait déjà la profondeur des amitiés anciennes, cette capacité rare à tisser des liens sincères et durables en un instant.
Ironie cruelle, elle qui prodiguait des conseils pour préserver les autres des chocs de l’existence nous laisse aujourd’hui face au plus brutal des chocs, celui de son absence. La veille encore, elle s’inquiétait du sort d’enfants innocents et de leur mère, preuve que son dernier souffle de vie fut consacré aux autres.
On dit que certains êtres ne meurent jamais vraiment, car ils laissent derrière eux une lumière qui ne s’éteint pas. Hélène était de ceux-là. Son rire, sa délicatesse, son sens du partage et sa générosité continueront de briller dans nos mémoires comme une étoile discrète mais éternelle.
Repose en paix, Hélène. Tu t’en vas sans adieu, mais ton empreinte restera à jamais.
Houzerou NGOUPAYOU