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Eyinga Mbala Simplice Wolfgang : “L’Association des Entrepreneurs du Cameroun aussi jeune soit-elle, est la mieux installée aujourd’hui”

En séjour à Bafoussam où il a procédé à une séance de travail déterminante pour la mise en place de la représentation régionale de l’Ouest, le secrétaire exécutif de l’AEC s’est exprimé sur la nécessité d’adhérer à cette organisation. Il s’est confié à la rédaction de Liberté Presse.

Bonjour et merci de répondre aux questions de Liberté Presse. Alors, vous venez d’achever la séance de travail pour laquelle vous avez été dépêché à l’ouest. Quels sentiments vous animent-ils au terme de cette rencontre avec les promoteurs et les chefs d’entreprises de l’Ouest ?

Merci pour l’opportunité qui m’est donnée aujourd’hui de m’exprimer à travers votre organe. C’est un sentiment de satisfaction, parce que ce n’est pas facile. Vous savez, la région de l’ouest est une région purement économique et comme on le dit souvent, le temps c’est de l’argent. Ce qui fait que pour prendre 10 minutes à un promoteur qui veut capitaliser ce temps sur l’aspect de la rentabilité de son entreprise n’est pas facile. Mais contre vents et marées, aujourd’hui nous avons pu tenir cette séance de travail. Je félicite tous ceux qui ont pris part à cette séance. Il faut aussi noter que ce qui est sorti de cette séance de travail a été vraiment enrichissant. Contrairement à plusieurs autres régions où nous sommes passés, nous avons eu une substance entend que retour, entend que besoin, entend que problèmes posés par les opérateurs économiques de la région de l’ouest. Je les en félicite et je suis sûr d’une chose, c’est que la région de l’ouest sait ce qu’elle fait, comme tout investisseur qui met de l’argent quelque part.

Vous êtes là pour l’AEC, entendez Association des Entrepreneurs du Cameroun. Dites-nous, c’est quoi concrètement ce mouvement ?

AEC, Association des Entrepreneurs du Cameroun est une organisation professionnelle des chefs d’entreprises issus de tous les secteurs d’activités. Ceci dit, la cible de l’AEC c’est le promoteur, c’est l’entrepreneur. Il faut changer le comportement du promoteur, il faut agir sur le promoteur parce que nous pensons selon notre vision, que si on agit sur le promoteur, cette action va se ressentir à travers sa structure dont il est promoteur. Des actions qu’il va poser, la rentabilité qu’il fera de cette structure viendra de l’esprit qui est déjà incarné dans le promoteur qu’il est. C’est dans cette optique qu’au-delà de toute chose, l’attention n’est pas véritablement focalisée sur l’entreprise. Créée depuis juillet 2015, nous sommes aujourd’hui dans sept régions installés avec des points focaux. Je pense que si on essaie de faire le point sur toutes les organisations qui sont déjà existantes, on constate que l’association des entrepreneurs aussi jeune soit-elle, est la mieux installée aujourd’hui. Et qu’au-delà de l’installation il y a un certain nombre d’actions qui sont menées aujourd’hui. Aujourd’hui on a eu le mandat de gestion et de mobilisation des promoteurs pour la valorisation du made in Cameroon au CHAN qui va se jouer en janvier. Nous avons fait trois fois le tour du Cameroun pour la mise en place.

Vous avez parlé de la rentabilité en évoquant votre Association, dites-nous, que peut on espérer objectivement en y adhérant ?

C’est deux choses essentielles. Nous avons de l’accompagnement technique et financier, et puis il y a du lobbying. Nous sommes en train de signer aujourd’hui les conventions avec des banques, avec des structures de communication. Nous sommes ici en train d’accentuer notre lobbying auprès des partenaires au développement, auprès des institutions administratives que sont ministères et tout le reste. Nous pensons qu’au sortir de l’Assemblée générale, au-delà de ce que les promoteurs peuvent déjà avoir aujourd’hui comme facilité étant membre de l’AEC, ça va davantage se présenter au sortir de l’Assemblée générale. Je vous remercie !

Entretien réalisé par Sébastien ESSOMBA

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