DOSSIER

Conseil de la magistrature : Grosses manœuvres de déstabilisation contre Laurent Esso

À quelques jours de la tenue des assises tant attendues, les réseaux se mettent en branle pour créer la brouille entre le ministre de la justice et son mentor, le président Biya.

Initialement annoncées pour le 06 Août, c’est finalement le lundi 10 Août 2020 que se tiendront au palais de l’unité à Yaoundé, les assises du conseil supérieur de la magistrature. Un communiqué du cabinet civil de la Présidence de la République mardi dernier, avait reporté ce grand rendez-vous, à l’effet de permettre au Président de la République et Président du conseil supérieur de la magistrature de gérer quelques urgences liées à sa haute fonction présidentielle.

Outre l’intégration dans le corps de la magistrature des auditeurs de justice sortis de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature ces trois dernières années, la prestation de serment de nouveaux membres du conseil nouvellement nommés et la sanction de certains magistrats véreux, il sera question entre autres du redéploiement des magistrats à travers le territoire national. On peut donc aisément comprendre l’anxiété qui habite beaucoup par ces temps, à la veille dudit conseil.

*Qui en veut à Laurent Esso ?*

Dans la foulée du conseil supérieur de la magistrature du lundi 10 Août 2020, des tractations montent d’un cran à travers des réseaux tapis dans l’ombre. Certains en quête du positionnement et d’autres dans une logique du dénigrement et de sabotage pour des raisons inavouées. Le cas du ministre d’État, ministre de la justice, garde des sceaux, Laurent Esso en dit long. Il est jeté en pâture ces derniers temps, à deux jours de la tenue du conseil, par des personnes en cagoule qui l’accusent de manigancer pour éjecter certains magistrats qui n’obéiraient pas à ses ordres afin dit-on, d’imposer d’autres à des positions stratégiques, notamment au Tribunal criminel spécial (Tcs), à la Cour Suprême etc. Une correspondance non signée dans ce sens adressée au président de la République fait le tour de la toile depuis un moment. Le ministre d’État, ministre de la justice, garde des sceaux est pointé dans cette correspondance comme celui qui veut mettre sur place un réseau des magistrats pour “déstabiliser” le régime. Une mauvaise foi en réalité de la part de ces personnes qui font semblant d’ignorer l’homme dont la loyauté au Président de République ne souffre d’aucune contestation. Le parcours élogieux de ce dernier en tant que haut commis de l’État dans le sérail parle de lui-même.

Notons que le conseil supérieur de la magistrature précède inéluctablement un éventuel remaniement ministériel. Ainsi, il pourra s’agir pour ces réseaux d’utiliser ces assises pour peindre en noir Laurent Esso, dans le seul espoir de l’écarter du prochain gouvernement. Sans oublier cette lancinante question de succession à la tête de l’État qui donne les insomnies à certains. Surtout que parmi les collaborateurs du Président de la République, l’actuel ministre de la justice semble avoir le profil de l’emploi au regard de son tempérament et de son parcours professionnel qui militent en sa faveur. Heureusement que les mensonges n’ont pas de longues jambes et que le Président Biya en homme avertit s’est toujours illustré par sa grandeur et son sang froid qui le met au dessus de la mêlée.

Sébastien ESSOMBA

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